Les mensonges de Monsanto

En 2000, le géant américain Monsanto s’est payé une grosse campagne de pub à la télé française pour le Roundup, le désherbant le plus vendu au monde. Leader en France de la vente de pesticides aux particuliers, l’agrochimiste a bâti son succès sur une image "écolo", qualifiant son produit dans les publicités de "biodégradable".

Les résultats des différentes études ont montré que le Roundup possédait un caractère cancérigène avéré et était un perturbateur endocrinien (sécrétion des hormones). Les études ont également montré la présence massive de glyphosate, la matière active du Roundup, dans les rivières. Or le glyphosate est un produit dangereux pour l’environnement et la santé. Il a été classé en 2001 par la Commission européenne comme "toxique pour les organismes aquatiques" et pouvant "entraîner des effets néfastes à long terme pour l’environnement". Avec ses pubs mensongères, Monsanto a favorisé la banalisation de l’usage de ce pesticide, qui se traduit par le fort taux de pollution des eaux.

Dans son jugement, le tribunal correctionnel de Lyon a estimé que l’utilisation combinée sur les étiquettes et emballages des termes et expressions " biodégradable " et " laisse le sol propre " pouvait laisser faussement croire au consommateur à l’innocuité totale et immédiate desdits produits par suite d’une dégradation biologique rapide après usage alors qu’ils peuvent au contraire demeurer durablement dans le sol, sous la forme de glyphosate et de son adjuvant, voire se répandre dans les eaux souterraines. Plus gênant encore pour Monsanto, la justice a considéré que l’industriel savait parfaitement, et préalablement à la diffusion des messages publicitaires litigieux, que les produits visés présentaient un caractère écotoxique.
Et pourtant, pour Monsanto, ce jugement ne remet pas en cause l’utilité des produits de la gamme Roundup : " il existe une relation de confiance entre nos produits et ses utilisateurs, et nous pensons que les consommateurs continueront à utiliser le Roundup ".
Monsanto Agriculture France, et le distributeur Scotts France, ont été condamnés à payer chacun une amende de 15.000 euros.

Il faut absolument boycotter les produits Monsanto car cette firme n’est pas à son premier coup d’essai. Elle commercialise des pesticides, des OGM… sans aucun respect pour ses clients et la planète ! Voila un exemple du niveau de responsabilité de la société Monsanto, d'autres exemples suivront…