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Un autre monde est possible...
12 septembre 2007

L'élevage… un fléau ?

Selon un rapport publié par la FAO (Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), le secteur de l’élevage émet des gaz à effet de serre qui, mesurés en équivalent CO2 (18%), sont plus élevés que ceux produits par les transports. Il est aussi une source principale de dégradation des terres et des eaux. D’après Henning Steinfeld, un des auteurs du rapport, "l’élevage est un des premiers responsables des problèmes d’environnement mondiaux aujourd’hui et il faudrait y remédier rapidement".

vacheLe secteur de l’élevage est responsable de 65 pour cent des émissions d'hémioxyde d'azote (imputables essentiellement au fumier), qui a un potentiel de réchauffement global (PRG) 296 fois plus élevé que le CO2. Le secteur représente en outre respectivement 37 pour cent de tout le méthane dû aux activités humaines (agissant sur le réchauffement 23 fois plus que le CO2) qui est en grande partie produit par le système digestif des ruminants, et 64 pour cent de l’ammoniac, qui contribue sensiblement aux pluies acides.
Les forêts sont malheureusement défrichées pour créer de nouveaux pâturages, en particulier en Amérique latine où quelque 70 pour cent des anciennes forêts d’Amazonie ont été converties en pâturages.

Avec l’amélioration des revenus et la prospérité, les habitants de la planète consomment chaque année de plus en plus de viande et de produits laitiers. Les animaux de boucherie et les animaux laitiers représentent désormais environ 20 pour cent de toute la biomasse animale terrestre. D’après les estimations, la production mondiale de viande devrait plus que doubler, passant de 229 millions de tonnes en 2000 à 465 millions de tonnes en 2050, tandis que celle de lait devrait grimper de 580 à 1 043 millions de tonnes. Le secteur mondial de l’élevage croît plus vite que tout autre secteur agricole.

Cependant, cette croissance rapide fait payer à l’environnement un prix élevé, selon le rapport de la FAO, "les coûts environnementaux par unité de production animale doivent être réduits de moitié, ne serait-ce que pour éviter d’aggraver le niveau des dégâts".

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